Michel Hermet : « Depuis 15 ans, la sommellerie s’est étoffée et internationalisée »

LE CHEF

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Succédant à Serge Dubs en 2011 à la présidence de l’Union de la Sommellerie Française (UDSF) et renouvelant son mandant pour 3 années supplémentaires en novembre 2013, Michel Hermet entend bien poursuivre sa mission en défendant le métier et ses valeurs. Une vocation qu’il assume en parallèle de son activité de sommelier-restaurateur au Wine Bar Le Cheval Blanc dans le Gard. Fort d’un parcours riche et d’une expérience en France et à l’international, Michel Hermet porte un regard synoptique sur le métier.La voie que vous avez choisie vous a permis de voyager très jeune. Était-ce monnaie courante quand vous avez commencé ?
Michel Hermet :
Je suis sorti de l’École Hôtelière de Nice en 1972 et j’ai d’abord occupé un poste de chef de rang en Allemagne. Puis je suis revenu en Bourgogne, à Beaune, pour prendre des fonctions de sommelier. Puis on m’a confié un poste de chef sommelier au Four Seasons à Montréal et j’ai ouvert le San Francisco Steak House en 1981 avec un associé boucher. J’ai inauguré l’ouverture d’un second établissement en 1986 baptisé le San Francisco Wine Bar, non loin du premier. En 2006, après m’être séparé de mon associé, j’ai repris le restaurant du Cheval Blanc, situé en face des arènes de Nîmes. Il est vrai qu’avant cette reprise, j’ai voyagé mais nous étions peu nombreux à nous expatrier. Par ailleurs, à l’époque, quand nous faisions nos valises, c’était pour s’établir au Canada,

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