L’homme qui ne jura plus que par le Jura…

LE CHEF

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À l’origine, Alain Guillou se destinait à une carrière en salle dans sa belle région varoise. Et puis, un jour, le coup de foudre jurassien ! Devenu chef sommelier en 2010 chez Jean-Paul Jeunet, à Arbois, cet épicurien est aujourd’hui un digne ambassadeur des excellents vignobles de la région.Dans une carrière, il y a des rencontres parfois imprévues qui font basculer un destin professionnel. Celui d’Alain Guillou, pur produit toulonnais, est implacablement lié à Jean-Paul Jeunet, l’un des plus célèbres chefs jurassiens. Jusque-là, rien n’était écrit à l’avance. « J’ai un parcours atypique car je n’ai pas passé de mention Sommellerie, confie humblement Alain Guillou. Je suis passé par une école hôtelière à la fin des années 90, avant de rejoindre la salle de Reine Sammut, à Lourmarin. Je m’intéressais de près aux vins et, au bout de deux ans, j’ai rejoint la cave. » C’est en véritable autodidacte que le jeune homme a réussi ce virage. « Mon apprentissage s’est fait tous les matins en allant à la rencontre des vignerons. »

Porté par l’émotion
Cette passion pour les vins est marquée par deux souvenirs incontournables. « Ma première émotion avec le vin s’est produite avec mes parents à l’âge de 13/14 ans dans un restaurant de La Rochelle. Et je me souviens aussi d’un amateur de vin rencontré chez Reine Sammut qui m’a invité à boire un Domaine Henri Bonneau, châteauneuf-du-pape, Reserve des Célestins. Impossible d’oublier les

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