Que représente le vin pour un consommateur peu expert, sans éducation oenologique particulière, mais curieux et amateur malgré tout ?» Pour le savoir, Vinexpo a lancé une grande enquête qualitative à Paris, New York, Frankfort, Londres et Tokyo. Il en ressort que les représentations sont contrastées d’un pays à l’autre. Pour le New-yorkais, encore marqué par le 11 septembre, le vin participe d’un rituel de reconnexion avec soi et les autres. Il a le pouvoir de susciter la fête. A Frankfort, la morosité économique pousse le consommateur à réintégrer son cocon familial et dans ce contexte, le vin sert à l’écoute et à la communication. Au Japon, où tout est normé, le vin a pour mission de créer une rupture avec le quotidien, il se rattache au monde du rêve et de la culture occidentale. De son côté, le Londonien qui subit souvent des conditions de travail difficiles, considère le «Wine moment» comme un instant magique, qui marque le passage de la vie professionnelle à la vie personnelle. «Grognon, fatigué, le Parisien cherche des valeurs réconfortantes dans des rituels de consommation qu’il vit comme un lien avec une histoire authentique, une source de civilisation, une sensualité à la fois consolante et stimulante», indiquent les rapporteurs de l’étude. «Pour le grand commençant, le vin est un don, un partage, l’occasion d’un échange ; il donne une âme au moment.»
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