Malgré ses 1 500 nouveaux emplacements chaque année dans le monde, KFC reste une enseigne jeune et peu connue en France. «Dix ans sur le territoire et une notoriété plutôt faible», c’est le bilan moral dressé par Ivan Schofield, directeur général de KFC France. Mais il retrouve un grand sourire quand il regarde l’avenir.
Il y a, d’une part, un contexte économique favorable. «Le marché de la restauration rapide est en pleine croissance en France. Le temps moyen d’un repas est passé de 80 minutes il y a 35 ans à 30 minutes aujourd’hui. Les clients cherchent un service rapide qui leur permet de manger sereinement et de partager du temps avec leurs proches.» KFC peut répondre à ce besoin et le fait comprendre à ses clients avec ses espaces «speed attitude», matérialisés par des rayures rouges, jaunes et noires, qui permettent d’être servi très rapidement grâce à des bornes et des hôtesses.
Il y a, d’autre part, un positionnement qualitatif. «Le marché de la restauration rapide est assez structuré aujourd’hui, mais nous voyons une place pour une alternative». C’est en se différenciant de ses concurrents que KFC souhaite gagner des parts de marché. Et ce qui fait la différence, d’après Ivan Schofield, c’est la qualité des produits. «Les clients regardent de plus en plus le rapport qualité-prix. La France n’est pas un marché du snacking, elle a une culture de qualité de restauration. Mais les budgets restent serrés.»
KFC est donc