
92 % d’eau, un apport calorique ridicule… Les bienfaits de l’asperge, plante potagère pérennante, cultivée pour ses turions, sont nombreux. Outre le fait qu’elle participe efficacement aux fonctions d’élimination de l’organisme, l’asperge présente une large présence de substances minérales et d’oligo-éléments. Avec le potassium en tête, les vertus de l’asperge résident dans son niveau intéressant de calcium et de magnésium et son taux de sodium particulièrement bas, idéal pour lutter contre l’hypertension. Bref, les arguments favorables à sa dégustation sont nombreux…
Connue des Egyptiens, appréciée des Romains, l’asperge est tombée dans l’oubli au Moyen Âge. Mais au XVIIème siècle, en France, elle fait son grand retour et on recommence à la cultiver. Très convoitée par Louis XIV, l’asperge était approvisionnée par l’agronome Jean de la Quintinie, dès le mois de décembre. Jusqu’au début du XIXème siècle, seuls les élites les plus fortunées pouvaient s’offrir ce légume raffiné et onéreux. C’est en région parisienne que sa culture se répand pour ensuite investir le Val de Loire dans les années 1870. L’asperge conquiert le sud de la France au début du siècle suivant.
Variétés et saisons
L’asperge pousse dans les terrains sablonneux à l’état sauvage. À l’état sauvage il en existe douze espèces en Europe, dont cinq en France. En cuisine, on utilise les pousses vertes, blanches ou rouges. Il est recommandé d’utiliser des tiges toujours fermes et cassantes, de même épaisseur, avec des pointes resserrées, afin d’obtenir une