Lorsqu’Alain Alexanian a réfléchi sur un concept nouveau de restauration rapide, il ne s’est pas trop préoccupé de rentabilité alors que ce secteur est en général générateur de marges. En tant que chef étoilé dont l’affaire, L’Alexandrin, est devenue une valeur sûre lyonnaise, il avait déjà dépensé beaucoup d’énergie dans la recherche de produits bio et dans la confection de recettes et de cartes à forte connotation de santé nutritionnelle.
Comme plusieurs chefs créatifs, il avait mis au point une diététique gourmande et conviviale. Mais ces efforts se limitaient à une population limitée socialement. Sans être un établissement cher, au contraire, L’Alexandrin est fréquenté par des clients ayant un bon niveau de vie.
Alain se préoccupe des habitudes alimentaires des plus jeunes, des adolescents et des jeunes adultes qui sont le plus menacés par l’obésité ou