Un chef généreux et altruiste

LE CHEF

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Un chef généreux et altruiste

Depuis trois ans, le Girondin pure souche a tissé sa toile gourmande au sein du Saint-James, l’un des plus beaux établissements de la région. À l’image des lieux, il livre une partition culinaire de qualité où l’humain est au centre de sa création. Lorsqu’on rencontre Nicolas Magie, on est persuadés d’une chose : le chef ne se force pas pour se montrer chaleureux et accueillant avec ses hôtes. « J’ai besoin d’évoluer dans un esprit familial, c’est même essentiel. »


L’axe Bordeaux-Paris
Le natif de Cenon représente la 4e génération de la famille à épouser le métier. « Et ma fille intègre l’école hôtelière en 2016 ! » Jeune, il est bercé par les odeurs émanant des fourneaux de sa grand-mère. « Elle préparait un gâteau de foies de volaille. J’ai toujours aimé les abats. » Naturellement, il se dirige vers une formation culinaire. Et réalise son apprentissage chez Michel Gautier en 1988, au restaurant étoilé le Rouzic, à Bordeaux. « Il m’a beaucoup marqué car il réalisait, à son époque, une cuisine très novatrice. Son management en cuisine m’a aussi influencé car il préfère être pédagogue et expliquer les choses plutôt que de hausser la voix. »


Les expériences s’enchaînent dans le Sud-Ouest : La Chamade (Michel Carrère) et Le Pavillon des Boulevards (Denis Franc), à Bordeaux, et Le Miramar (André Gaüzère),


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