Locavore, un tout nouveau terme que l’on entend de plus en plus, ici ou là. Il aurait été inventé par Jessica Prentice à San Francisco en 2005 dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement. Elle proposait aux résidents locaux d’essayer de ne consommer que des aliments cultivés ou produits dans un rayon de 160 km.
Ce mot s’est diffusé et a fait son entrée dans le New Oxford American Dictionary en 2007, avec comme définition «personne qui recherche des produits alimentaires locaux». Il a traversé l’Atlantique en trois ans et s’est retrouvé dans l’édition 2010 du Larousse en tant qu’adjectif.
TOTAL LOCAL !
Aujourd’hui, le mouvement locavore pousse la population et les professionnels à se fournir de manière locale, avec des produits frais et de saison, sur les marchés ou auprès d’agriculteurs. Il fait valoir la différence de qualité et le geste environnemental lié à la réduction des distances des expéditions alimentaires.
La tendance commence à toucher le monde de la restauration. A Marseille par exemple, le restaurant Le Relais 50, situé sur le quai du Port, se dit «locavore» depuis mai 2010.
180 KILOMETRES MAXIMUM
Le Relais 50 propose à sa clientèle des produits dont la provenance n’excède pas 180 kilomètres. Qu’il s’agisse de poissons sauvages péchés à la ligne, de légumes doucement mûris au soleil, de viande de Sisteron ou encore de vins bio, tous les produits sont issus d’élevage et de culture raisonnés, nuisant le moins possible à