Thierry Barot, 33 ans, a toujours eu des idées bien arrêtées. A 5 ans, il voulait être cuisinier. Il le devint, et, à 18 ans, il voulait être le second de Michel Lorain. Il y arriva. En même temps, il n’a jamais voulu s’enfermer dans un type de cuisine. Il a diversifié ses expériences au point de surprendre souvent ses collègues. Mais l’étendue de son expérience aujourd’hui lui permet de se lancer des défis complexes. Après un apprentissage au Relais du Coq Chantant à Chantilly, où il dut digérer la rudesse du milieu professionnel, mais où il apprit très sérieusement ses bases, et après son armée, il se lança en Angleterre. Expérience rapide et tentée trop jeune, qui le fit travailler dans des établissements à forts débits, d’où il garda l’idée des rythmes accélérés. De retour en France, ce fut la découverte d’un chef qui le marqua, Alain Gouraud, de la Gentilhommière, à Plailly dans l’Oise. «Il m’a ouvert l’esprit et m’a fait comprendre l’importance de l’animation de l’équipe.» Ce dernier l’aida à entrer chez Alain Dutournier au Trou Gascon. Il s’y initia à toute la technique Dutournier. Une année en Belgique dans des hôtels de grosses structures lui apporta la connaissance des banquets et du room service. «Il est important de toucher à tout en restauration. Le sens de l’organisation des grandes brigades reste utile lorsque l’on travaille en petite structure.»
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