
Jacques Pourcel – Terminal#1 (34)
Une institution à Montpellier, des établissements aux quatre coins du monde, des concepts éphémères qui font mouche, les Frères Pourcel sont l’illustration de chefs dans leur temps. Pour le magazine Le Chef, Jacques Pourcel s’est prêté au jeu des questions-réponses sur les sujets qui font l’actualité de la profession et nous livre son analyse affûtée de chef d’entreprise de cuisine et d’entreprise émérite.
Japon, Pérou, Mexique, quel regard portez-vous sur les gastronomies mondiales ? Avez-vous un pays dont la gastronomie vous séduirait plus particulièrement ? Quelle position doit adopter la France ?
Je suis toujours en veille, ce qui se passe à l’étranger m’intéresse fortement. Je navigue beaucoup sur les réseaux sociaux en quête de tendances. L’Amérique du Sud m’intéresse particulièrement, peut-être parce que je connais moins ce continent que l’Asie que je fréquente souvent. L’Amérique du Sud est très influencée par les chefs espagnols, ils ont des relations plus étroites. C’est historique. La créativité dans les assiettes de certains chefs connus est très présente. J’aime découvrir les cuisines péruvienne et mexicaine qui regorgent d’atouts. La France quant à elle doit exister pour ce qu’elle est, son histoire, sa tradition, sa créativité, ses chefs, pas par rapport à ce que font les autres. La France reste l’exemple, elle a de très beaux atouts, notamment ses excellents produits et les jeunes générations de chefs qui n’ont jamais été