Né en 1966 à Limoux, dans l’Aude, dans une famille de viticulteurs, Didier Aniès, avec son accent chantant et son sourire malicieux, revendique son appartenance à un Grand Sud, mêlant en parfaite osmose l’Ouest où il a été formé et l’Est où il exerce aujourd’hui son talent. Les plats de terroir de son enfance, comme la blanquette de son grand-père, sont gravés à jamais dans sa mémoire.
Après l’Ecole Hôtelière de Toulouse, souhaitant apprendre l’allemand, il débute, à 22 ans, comme commis au «Romantik Hotel Alte Post» à Wangen en Allemagne, puis, durant 3 ans, au «Weinhaus Dorner» à Gotzis en Autriche. Deux grands chefs, Antoine Wintzigman et Hans Winckler l’auront profondément marqué, lui enseignant la cuisine à base de vin et celle du gibier. Après un bref passage à Carcassonne, au restaurant étoilé du «Château de Montredon», il arrive à Nice, chez Issautier, bi étoilé Michelin. Sous-chef au restaurant «Le Mélissande» au Palais Maeterlinck de Nice durant 5 ans, il gravira en 1994 encore les échelons au restaurant «Le Ferréol» du Royal Casino à Mandelieu, pour devenir chef en décembre 1998 au restaurant étoilé «Le Cagnard» à Cagnes-sur-Mer. En mai 2000, il obtient la reconnaissance suprême : Meilleur Ouvrier de France, une distinction qui lui permet d’enchaîner des semaines gastronomiques à l’étranger, pour découvrir d’autres univers culinaires.
Un cuisinier discret tourné vers les autres
Homme de dialogue, parlant l’anglais, l’espagnol et l’allemand, Didier Aniès