En vingt-deux ans, Michel Carrette et son épouse Henriette sont parvenus à fidéliser une clientèle locale, à laquelle s’est ajoutée ensuite une clientèle belge, anglaise et hollandaise. Les clients apprécient en effet le très bon rapport qualité-prix de l’hôtel deux étoiles (dix-huit chambres) et du restaurant doté depuis deux ans d’un macaron Michelin (menus de 100 francs à midi à 290 francs pour trois plats, les plus vendus le soir étant ceux à 180 et 220 francs). «Ce macaron, ce fut une grande surprise. Nous étions à la fois heureux et inquiets car nous savions bien qu’il faudrait maintenir le cap !», souligne Michel Carrette. Depuis l’obtention du macaron, il constate une hausse du ticket moyen (de 200 à 250 francs) et ce, sans augmentation de tarifs. En outre, il doit refuser davantage de demandes pour le week-end. «L’activité est donc assez régulière. Nous travaillons de plus en plus le soir. En revanche, les repas d’affaires sont peu nombreux. Je réalise une moyenne de 120 couverts/jour pour une capacité de 85 couverts répartis dans trois salles. Quant à l’hôtel, il draîne surtout une clientèle de passage qui reste une nuit», précise-t-il. Le chiffre d’affaires est enregistré à 80 % avec le restaurant et les petits déjeuners, et à 20 % avec les chambres. Michel Carrette a investi, la neuvième année, trois millions de francs dans la rénovation de l’hôtel.
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