La restauration d’hôtellerie fluctue, selon les époques, entre le restaurant étoilé et la cafétéria améliorée. Le Concorde La Fayette employait il y a vingt-cinq ans Joël Robuchon afin de décrocher un statut de gastronomie. Il y a huit ans, l’Etoile d’Or fermait et le restaurant du quatrième étage, l’Arc-en-Ciel, périclitait. Le choix de la formule de restauration pour un tel gros porteur est particulièrement ardu. La formule retenue a été de rénover totalement le restaurant du rez-de-chaussée contigu au bar et donnant dans l’immense hall de réception, et de choisir une formule que l’on ne trouve plus guère à Paris, le buffet. Mais un buffet de très haute qualité, particulièrement bien présenté, avec des produits irréprochables, labellisés.
Le buffet d’entrée propose 35 préparations différentes dans de belles vitrines réfrigérées. Le plat du jour est aussi en buffet mais les plats habituels sont à commander et préparés à la minute. Une très vaste vitrine de desserts est là pour attirer les gourmands et les autres.
La mise en lumière des gâteaux et desserts accroît nettement la consommation. Dès le lancement, le La Fayette a bien marché, surtout au déjeuner. Avec 160 places assises, ce sont 250 couverts qui sont servis quotidiennement. La décoration à base de bois 
