Les reprises des Lyonnais et du Benoît sont sans conteste une des meilleures choses qui soient arrivées au tourisme parisien et à la cuisine française. Préserver de tels joyaux historiques de la cuisine parisienne, et même en rehaussant leur niveau tout en les modernisant, relève de la mission d’utilité nationale. Dans les deux cas, David Rathgeber fut celui qui, dès le début de la reprise, s’est mis au fourneau et a conduit la mutation sur trois ans. Pourtant, David, dans les deux cas, se trouvait en situation «réelle» de gestion : avec quatre personnes en cuisine pour le Lyonnais et cinq personnes pour le Benoît qui est toujours étoilé et ouvert sept jours sur sept.
Un tour de force pour David et son équipe.