Christophe Hébert en tant que président de l’ANDRM (Association Nationale De la Restauration Municipale) a réagi à l’édito du numéro 128 du magazine Le Cuisinier «Le bio en avance dans la restauration collective concédée ?» :
«Monsieur le directeur de la rédaction, dans l’éditorial du numéro 128 du Cuisinier vous décrivez un développement du bio qui a provoqué un tollé chez les acteurs de la restauration en régie directe. Vous affirmez que la restauration en «gestion directe se sentira obligée de suivre «un mouvement» visant à intégrer des aliments issus de l’agriculture biologique, «une fois que les sociétés de restauration y auront été obligées. Ecrire de tels propos, c’est non seulement faire abstraction du travail réalisé par l’ensemble des professionnels de la restauration collective du secteur public, mais c’est également faire fi de leurs projets associatifs communs défendus par leurs associations professionnelles. A l’image de l’ANDRM et de sa charte de Qualité, qui prône depuis 1986, le rapprochement avec l’agriculture locale et l’intégration de produits issus des filières qualités (label, fermier, AB…), et encourage l’agriculture raisonnée, face à l’agriculture intensive, premier pas vers une agriculture respectueuse de l’environnement. Cette charte, initiée il y a plus de 20 ans, est le cadre permettant de lutter contre la malbouffe qui se répand notamment à l’occasion du passage à la délégation de service public dans des communes, où le choix politique est surtout un choix économique, mettant au premier plan la baisse des coûts.