
L’environnement politique et économique est difficile. Nos chiffres d’affaires stagnent ou baissent de manière conséquente. Nos charges augmentent et nos marges diminuent pour parfois disparaître.
Nous essayons de nous adapter.
L’administration continue à augmenter ses coûts. L’état est incapable de s’adapter pour baisser les charges, ne serait-ce que de 3 à 4 %.
Les hommes politiques manquent de courage pour aborder les vrais problèmes que tout le monde connaît et nous jettent de la poudre aux yeux en donnant en pâture telle ou telle profession.
L’heure est au rassemblement.
Chaque fois qu’une profession s’est rassemblée pour lutter contre les débordements des projets de nos politiques qu’ils soient fiscaux, juridiques ou sociaux, ces professions ont fait reculer le gouvernement.
Les chefs doivent se rassembler autour des valeurs communes afin de se défendre collectivement et de promotionner en France et à l’étranger ce « beau métier ».
Le Collège Culinaire, avec ses 170 chefs référents et 750 membres, peut et doit fédérer la profession. Chacun de ses membres doit se faire militant pour augmenter leur nombre et valoriser l’appellation « restaurant de qualité ».
La profession doit accepter de se prendre en main pour mettre en avant ses valeurs, pour se faire écouter par les syndicats patronaux qui sont théoriquement les relais de la profession. Elle doit également se défendre face à une administration envahissante, coûteuse et qui entrave la liberté de travailler de beaucoup d’entre nous en alourdissant constamment les normes et les règles qui sont souvent peu appliqués par beaucoup d’établissements de seconde zone peu respectueux des bases de l’hygiène et souvent peu contrôlés.
Pour peser il faut se fédérer ! A partir de 3000 membres vous existez en tant que groupe représentatif… Encore un effort !