« Devenir un restaurateur responsable, qui combine cuisine succulente et développement durable, n’est pas anodin et ne s’improvise pas. » : c’est ce qu’a tenu à souligner l’Association Française des Maîtres Restaurateurs (AFMR) dans un communiqué diffusé le 20 septembre dernier.
Prenant pour exemples les « drames alimentaires du passé et plus récemment celui du botulisme à Bordeaux », l’association appelle à prendre conscience que « la confiance dans la compétence et la technique d’un restaurateur est plus importante que la rapidité de préparation, que la dernière tendance médiatique de restauration ».
Soucieuse de « réconcilier alimentation et gastronomie », l’AFMR rappelle également que chaque Maître Restaurateur est distingué par un titre d’Etat garantissant aux convives une cuisine faite maison, à base de produits bruts, frais et de saison.
L’association insiste, enfin, sur l’importance de la formation des jeunes et de la transmission des savoirs. Chaque année, plus de 3 000 apprentis sont ainsi formés chez les Maîtres Restaurateurs.
M.B.
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