Si le Michelin a changé de direction, il a gardé ses orientations : pas de transparence quant à ses critères d’attribution d’étoiles. Il reste toujours aussi difficile de décrypter ses décisions de retrait ou d’attribution de distinctions.
Les palaces parisiens ont été bien traités cette année, le Plaza Athénée, avec Alain Ducasse décrochant dès l’ouverture ses trois étoiles, le George V avec Philippe Legendre la seconde étoile ainsi que le Bristol avec Eric Fréchon. Ce dernier, revenu aux grandes brigades après le succès de son établissement des Buttes-Chaumont, permet enfin au Bristol de se replacer au niveau gastronomique élevé. L’attente fut longue et même cruelle pour son prédécesseur, Michel Del Burgo qui avait pourtant fait du palace de la rue du Faubourg-Saint-Honoré un grand rendez-vous gastronomique. Philippe Legendre, ancien du Taillevent, a lui aussi redonné au George V son lustre gastronomique
Dans des maisons plus simples, Manuel Martinez qui, dans son jeune temps, fut un chef salarié du Louis XIII (époque 2 étoiles), a renoué avec le succès en décrochant la seconde étoile qu’il n’attendait pas. C’est Christian Constant, son camarade et ancien de l’équipe Legay comme lui, qui a fait les frais de cette promotion.
Christian, qui avait obtenu une seconde étoile lorsqu’il s’était mis à son compte au Violon d’Ingres, et qui n’avait rien fait de spécial pour cela, a