Le projet du label «Etablissement sans tabac» à Paris se concrétise. Il a été présenté lors d’une conférence de presse le 26 octobre dernier. Ce label repose sur une démarche volontariste. Il donne lieu à un autocollant doté d’un numéro de téléphone que peuvent utiliser les clients mécontents du non-respect de l’engagement du CHR à être «sans tabac». Pour aider les exploitants à le faire, la mairie de Paris propose de dépêcher des conseillers pour former le personnel à correctement informer la clientèle sur le label. Par ailleurs, les établissements sans tabac sont identifiés à travers un guide. Ce projet, selon le syndicat hôtelier l’Umih, ne repose sur une aucune demande concrète de la part de la clientèle. Selon, Yves Bougeard, entre 71% et 72% des gens interrogés par le cabinet d’études Ifop, à travers un échantillon de 1162 personnes et de 960 exploitants de CHR, discothèques et bowlings, affirment que fumeurs et non-fumeurs peuvent vivre ensemble, et Yves Bougeard de rajouter, «Dans la restauration, ce chiffre est plus important car il y a toujours des maîtres d’hôtels ou les restaurateurs eux-mêmes qui se soucient de l’éventuelle gêne occasionnée par la cigarette auprès de la clientèle. Cela montre que l’on peut faire cohabiter fumeurs et non-fumeurs en bonne intelligence». Et si le syndicat hôtelier ne s’oppose pas ouvertement contre ce projet, il reste néanmoins sur sa position originelle, à savoir, «que la loi Evin existe et qu’elle permet de faire
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