Coup sur coup, deux tables gastronomiques, tenues depuis 25 ans par les mêmes propriétaires, changent de mains : «La Ferme de Mougins» d’Henri Sauvanet, qui conserve son illustre second établissement, le restaurant-cabaret russe, «Le Saint Petersbourg» , et «L’Amandier» de Roger Vergé qui reste aux commandes de son vénérable «Moulin»…
Et quand les propriétaires changent, il arrive souvent que les acteurs en cuisine changent aussi. A la «Ferme de Mougins», le chef, Franck Cicognola est parti rejoindre non loin de là un autre établissement à l’atmosphère bucolique : «L’Auberge de la Vignette Haute» à Auribeau-sur-Siagne, tandis que le nouveau propriétaire de la Ferme, Jean-Claude Pinero, restaurateur parisien, engageait l’ancien chef bien connu du Carlton, Jean-Paul Beaudout. A peine installé, le nouveau chef affable et discret, qui a été formé au Concorde-Lafayette à Paris, puis chez Bocuse et à l’Auberge du Père Bise avant de travailler durant 12 ans au Carlton, confirme vouloir «garder l’esprit de la Ferme». Il entretient son herbier et le verger voisin, mais change tous les 15 jours le menu-déjeuner pour attirer la clientèle sophipolitaine, la carte tous les 3 mois et propose un «menu-découverte» avec les produits du marché, présenté en 5 services sous forme de dégustation. A l’Amandier, le repreneur, Pierre Houé, étant déjà propriétaire depuis plusieurs années d’une autre table mouginoise, Au Rendez-Vous de Mougins, en profite également pour changer l’équipe en cuisine. Julien Chaudruc passe des fourneaux