Les Bookinistes à Paris
Installés au 53, quai des Grands Augustins, dans le 6ème arrondissement de Paris, les Bookinistes ont déjà basculé aux 39 heures. « La difficulté de notre métier, c’est que nous devons passer, deux fois par jour, d’une activité de production à une activité de service », indique William Ledeuil. « Dans ces conditions, pour diminuer le temps de travail, il faut que chacun se concentre sur ce qui fait l’essentiel de son métier. Un cuisinier ne peut plus, par exemple, tout faire, depuis l’épluchage jusqu’au nettoyage. Par contre, il doit se concentrer sur le coeur de son métier, c’est-à-dire choisir les produits, les acheter, les apprêter… » D’où la décision de William Ledeuil d’externaliser le nettoyage, il y a 3 ans. « Mais j’ai arrêté, parce que je n’étais pas satisfait des résultats, notamment pour tout ce qui concerne le nettoyage en cuisine. Alors, il y a un an et demi, j’ai préféré engager un salarié, qui se charge de toutes ces tâches. Désormais, tout le monde a deux jours et demi de congé par semaine et j’ai des gens plus performants. Par contre, si je suis obligé de passer aux 35 heures, je pense que je fermerai un jour de plus. »
La Brasserie George à Lyon
Depuis le 1er janvier 2000, la Brasserie George vit à l’heure des 39 h. « Nous avons engagé 7 à 8 personnes », indique Vincent Lethi directeur adjoint de la Brasserie George à Lyon.