Datcha d’un prince russe à la fin du XIXème siècle, puis hôtel de prestige entre Eze et Monaco au XXème siècle, appartenant à la famille Squarciafichi, il vient d’être reconverti par ses nouveaux propriétaires Sud-Africains (la famille Lewis) en un «lieu de vie privé de très grand standing». Trois ans de travaux et 45 millions d’euros auront été nécessaires pour métamorphoser la presqu’île de 2 hectares. Doté d’une piscine d’eau de mer à débordement, d’une piscine intérieure avec un centre de fitness et d’un héliport, l’hôtel particulier dispose de 7 chambres, 11 suites de 200 à 500 m2, de salons et d’une grande cuisine à l’équipement professionnel (mais pas de restaurant).Le prix des chambres varie de 300 à 610 euros selon la saison, et de 480 à 9 500 euros pour les suites. La totalité du site est privatisable auprès d’une clientèle internationale, capable de dépenser au moins 20 000 euros par jour et a été conçu pour recevoir événements thématiques (jusqu’à 250 personnes), réceptions de prestige et tournages de films. Affilié à Luxury Life Style Hotels and Resorts, le Cap Estel entre dans la catégorie de la «nouvelle hôtellerie» qui tente à se démarquer des établissements traditionnels. Il est dirigé par Bernard Apthorp, ancien du «Claridge» à Paris, du «Byblos» de Saint-Tropez et dernièrement du «Royal Riviera» à Saint-Jean-Cap- Ferrat