Le Café Louis, ouvert en décembre 2000 dans l’enceinte du grand-théâtre de Bordeaux, est propriété de la ville qui en a confié la gérance à Jean-Christophe Parineaud pour une durée de douze ans. L’homme d’affaires, déjà propriétaire de La Réserve à Pessac et de la brasserie La Concorde à Bordeaux, a investi 1,2 million d’euros dans cet établissement de prestige qui n’a pas encore trouvé ses marques. Il vient de changer de direction pour la quatrième fois, avec l’arrivée de Jocelyne Gartner au parcours atypique : ancienne attachée de presse d’Olivier Dassault, elle a participé à la création d’un complexe hôtelier en Sierra Leone avant de revenir à Bordeaux où elle a mené une liste pour les élections sénatoriales. Sa mission : créer de l’animation pour attirer les Bordelais dans ce lieu mythique qui n’a pas su trouver sa place entre brasserie et gastronomie. Le chef, Patrick Huguenny, plutôt catalogué gastro, est désormais assisté par Yannick Viollin pour le côté brasserie et cuisine rapide pour le déjeuner avec des plats tradition-nels : pot au feu, joue de boeuf, daube, etc. Tout en reconnaissant qu’elle n’est pas une professionnelle, Jocelyne affirme qu’elle fourmille d’idées. Le soir, elle veut profiter du décor XVIIIème pour organiser une ou deux fois par mois des dîners grand-siècle avec tables d’hôtes et menus de l’époque. L’après-midi, elle souhaite recréer un salon de thé et chocolat. Enfin, les jours de représentation au Grand-Théâtre, elle proposera un menu
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