La délicatesse dans l’assiette

LE CHEF

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La délicatesse dans l’assiette

Même s’il est associé aux repas de fin d’année, le homard breton vit sa pleine saison entre le mois d’avril et le mois d’octobre. Le crustacé marin de couleur bleu-violacé est recherché par les grands chefs pour sa finesse gustative et son iodé incomparable. Pour valoriser ce produit, de grands professionnels tels que Vincent Doucet, patron des Viviers d’Arvor, s’engagent dans une démarche qualitative et durable. Le homard, quelle histoire ! Les fins gourmets et autres gourmands qui apprécient le crustacé marin décapode (dix pattes) ne datent pas d’hier. Dès l’Antiquité, le homard est reconnu pour ses délicieuses saveurs et ses qualités culinaires. « Le homard se pêche toute l’année mais il y a moins de bateaux qui partent durant l’hiver, explique Vincent Doucet, qui dirige les Viviers d’Arvor. Aujourd’hui, il n’y a aucune réglementation et c’est regrettable. La première chose qu’il faudrait faire, c’est d’interdire la capture des femelles grainées (portant des œufs) afin d’assurer la période de reproduction. »


Reconnaissable à l’œil nu
Également appelé homard européen ou homard bleu, le Homarus gammarus fréquente surtout les eaux côtières froides à tempérées de l’Atlantique. « Qu’il soit pêché en Normandie, en Bretagne ou en Irlande, il garde la même qualité gustative. Sur une saison, le crustacé peut parcourir 80 kilomètres ! » Il ne faut pas le confondre au homard américain (Homarus americanus) qui est une espèce « complètement différente


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